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Perplexity, le moteur de recherche IA de nouvelle génération

Je voudrais vous parler aujourd’ hui d’ une application très utile des modèles de langage: Perplexity qui est un engin de recherche conversationnel accessible ici.

Les engins de recherche conversationnels sont basés sur un modèle de langage qui exploite un moteur de recherche internet comme source d’ informations. Le modèle de langage pilote la recherche : il définit les mots-clés, et exploite ensuite le résultat de la recherche pour construire sa propre réponse envers l’ utilisateur.

Ceci permet de combiner les avantages des modèles de langage (capacité de fournir une réponse articulée et cohérente) avec ceux des moteurs de recherche (accès direct et à jour de l’ ensemble des données publiquemeent disponibles sur internet).

Perplexity est un outil extrêmement convivial et efficace à utiliser.

J’ ai remplacé Google Search par Perplexity pour les recherches standard effectuées par mon navigateur. Cela demande un peu d’ adaptation vu nos habitudes bien ancrées, mais je ne regrette pas l’ effort…

1. Demandes navigationnelles et informationnelles

Démarrons par une observation importante : nous avons recours à des moteurs de recherche pour deux types de demandes bien distinctes : les demandes navigationnelles et les demandes informationnelles.

Les demandes navigationnelles correspondent à la recherche d’ un site. Vous ne tapez pas l’ URL en entier mais seulement un partie de celui-ci et éventuellement quelques mots-clés pour arriver sur le site désiré. Pour ce type de recherche, Perplexity fonctionne mais n’ apporte pas réellement de valeur ajoutée par rapport à un moteur de recherche classique, à part éventuellement une présentation plus dépouillée et moins chargée en publicités.

Les demandes informationnelles sont celles où vous recherchez une information ou une explication, à résoudre un problème ou comprendre un concept. Vous ne savez pas exactement où chercher mais vous avez une question. C’ est dans ce type de recherches que Perplexity brille par son efficacité, bien supérieure aux engins traditionnels qui vont vous envoyer vers différentes pages dans lesquelles vous devrez chercher vous-même l’ information. Perplexity va automatiser cette étape et directement fournir une réponse qui tente de répondre à votre besoin. Qui plus est, vous pouvez ensuite engager un dialogue avec Perplexity et demander des éclaircissements supplémentaires.

Il y a lieu de bien distinguer les deux types de recherche. Il m’ arrive encore de recourir à Google Search pour des demandes navigationnelles mais Perplexity est indiscutablement très supérieur pour les recherches informationnelles (et ce sont les plus intéressantes).

2. Interfaces de base et options de recherche

Voyons maintenant comment fonctionne Perplexity. L’ interface offre assez bien de possibilités intéressantes que nous allons passer en revue.

Figure 1 : Interface utilisateur de Perplexity

Outre l’ invite traditionnelle (Ask Anything), le champ Focus permet de préciser le type de recherche; les options possibles sont :

  • Web : le choix par défaut, la réponse est enrichie par les recherches du modèle sur Internet comme décrit plus haut;
  • Academic : le modèle concentrera ses recherches sur des documents académiques publiés;
  • Math : le modèle essaiera de trouver une réponse mathématique et/ou numérique;
  • Writing : plus proche de chatGPT, ce choix n’effectue pas de recherches internet mais se concentre sur la qualité de rédaction;
  • Video : oriente la recherche vers des vidéos répondant à la recherche;
  • Social : oriente la recherche vers les réseaux sociaux, vers des discussions et des opinions liées au sujet.
Figure 2 : Types de recherches possibles

Indépendamment du choix précédent, le bouton Attach permet d’ ajouter des fichiers que vous possédez et qui pourront supporter Perplexity dans sa recherche.

3. Recherches rapides et recherches pro

Il est également possible de choisir entre une recherche « Rapide » et une recherche « Pro » au moyen du commutateur se trouvant à droite de l’ invite.

La différence principale est que la recherche « Pro » ajoute une phase de raisonnement structurées par le modèle; les étapes intermédiaires du raisonnement dont présentées à l’ utilisateur ainsi que les recherches correspondant à chaque étape. Enfin, la dernière étape consiste en une synthèse des informations collectées.

Figure 3 : Bandeau de raisonnement structuré d’ une recherche « Pro »

Les recherches « Pro » sont limitées à un petit nombre par jour (actuellement 3) pour les utilisateurs gratuits de Perplexity ; elles sont pratiquement illimitées pour les utilisateurs payants.

En pratique je trouve les recherches « rapides » satisfaisantes la grande majorité du temps. De plus il vous est toujours possible de poser à nouveau la question en mode « pro » si la réponse rapide ne vous satisfait pas, comme nous allons le voir.

4. Exploitation des résultats

La présentation des résultats d’ une recherche est elle aussi intéressante. Je la trouve d’ une grande sobriété comparé par exemple à une recherche Google.

Voici la structure typique d’ une réponse donnée par Perplexity :

Figure 4 : Structure d’ une réponse typique

Le texte de la réponse se trouve en-dessous des sources et reprend des références numérotées aux différentes sources à différents endroits de la réponse. Vous pouvez voir l’ ensemble des sources en cliquant sur le bloc à droite des sources intitulé Show All.

Figure 5 : Liste des sources

Outre la lecture de la réponse, il est possible d’ entreprendre des actions supplémentaires. Tout d’ abord, les boutons dans la partie droite de l’ écran permettent de rechercher des images (Search Images ) ou des vidéos (Search Videos) en rapport avec la discussion. Les utilisateurs de l’ abonnement payant pourront aussi demander la génération d’ une image (Generate Image).

La partie inférieure de l’ écran permet de continuer le dialogue, par exemple en posant une nouvelle question ou en demandant un éclaircissement. La partie Related propose un série de questions complémentaires ayant trait au sujet, vous pouvez en choisir une ou rédiger une question à la main.

Figure 6 : Actions supplémentaires

Rewrite permet de demander au modèle une réécriture de la réponse, par exemple en passant d’une recherche rapide à une recherche « pro »; Share permet ensuite de partager un lien vers la recherche complète.

C’ est d’ ailleurs un autre avantage majeur de Perplexity : tous les dialogues de recherche précédents sont stockés dans la Library et vous pouvez à tout moment les relire voire continuer le dialogue. Ces dialogues peuvent également être partagés avec d’ autres utilisateurs en leur envoyant le lien correspondant, mais ces derniers ne peuvent pas les modifier: il s’ agit d’ un accès en lecture seule.

5. Autres fonctionnalités : Discover & Spaces

Pour terminer ce tour d’ horizon de Perplexity en étant complet, il faut encore citer les fonctionnalité Discover et Spaces.

Spaces permet de créer un espace partagé de collaboration dans lequel un ou plusieurs utilisateurs que vous invitez pourront dialoguer avec le modèle sur un sujet donné. Chaque dialogue entre un utilisateur et le modèle donnera lieu à un thread spécifique mais ces derniers seront accessibles en lecture par les autres utilisateurs. En fin de compte c’ est assez proche de la fonction de recherche sauf que vous pouvez regrouper plusieurs dialogues de plusieurs utilisateurs au sein d’ un même espace collaboratif.

Les Spaces que vous créez sont configurables en chargeant un ou plusieurs fichiers de référence et en introduisant une instruction qui va décrire le rôle de l’ espace et sa finalité.

Figure 7 : Les espaces collaboratifs de Perplexity

Il n’y a pas grand’ chose à dire sur Discover si ce n’est que ce sont des recherches conversationnelles publiques que Perplexity estime susceptibles de vous intéresser.

6. Pour conclure

Après quelques semaines d’ utilisation intensive de Perplexity, je suis un utilisateur convaincu; c’ est ce qui m’ a poussé à écrire cet article.

Le grand avantage se situe au niveau des recherches informationnelles pour lesquelles la combinaison modèle de langage et engin de recherche fait des merveilles. La possibilité de poser des questions supplémentaires en particulier permet de clarifier énormément de choses par la suite.

J’ aime aussi beaucoup la sobriété de l’ interface ainsi que la possibilité de revoir les dialogues passés et de les partager.

Il y a cependant un risque: celui de l’ affaibissement de l’ esprit critique. Si la réponse est convaincante il est tentant avec ce genre de modèle de ne pas vérifier les sources, ce qui veut dire devenir dépendant d’ une source unique d’ information avec tous les risques et biais que cela peut entraîner. C’ est peut-être l’ avantage un peu paradoxal des recherches « à l’ ancienne » : elles vous obligeaient à consulter plusieurs sites et à mettre en balance les différentes informations à l’ aune de la crédibilité des sources…

Les Machines Gracieuses : résumé d’ un essai de Dario Amodei, PDG d’ Anthropic

Dario Amodei est le PDG d’ Anthropic, un des principaux acteurs de l’ IA générative qui a produit le modèle Claude. Il a récemment publié un texte très intéressant sur les conséquences possibles de l’ IA sur la société dans les prochaines années. Intitulé Machines of Loving Grace, ce texte, assez long et détaillé, est accessible ici.

Illustration : les Machines Gracieuses

Je trouve cet exercice très intéressant et je vais tenter d’ en résumer les principaux enseignements dans l’ article qui suit.

Le texte s’ inscrit dans une série de déclarations ambitieuses de la part des principaux acteurs du secteur, à savoir Sam Altman d’ OpenAI dans son texte The Intelligence Age ainsi que l’ interview de Demis Hassabis, PDG de Google Deepmind au Time Tech Summit 2024. Vous trouverez les liens ci-dessous en référence et si vous en avez le temps et l’ intérêt, je ne puis que vous encourager à les consulter.

Ces discussions tournent autour de la création d’ une intelligence artificielle « généraliste » (AGI en Anglais) dans un avenir relativement proche. La définition de cette AGI reste floue mais cette dernière serait globalement aussi capable et versatile qu’ un expert humain et ce dans tous les domaines, disposerait d’une capacité à agir de manière autonome dans le domaine digital voire dans le monde physique (robotique); par ailleurs, cette AGI serait en mesure de planifier et exécuter des tâches complexes pouvant demander des heures, des jours ou des semaines pour être menées à bien.

Il est frappant que l’ article de Dario Amodei suggère qu’ une telle AGI (qu’ il préfère appeler Powerful AI) pourrait apparaître à partir de 2026 dans scénario le plus optimiste. Étant donné que nous sommes à la fin de l’année 2024 et que le cycle de la recherche à la production d’une IA est d’environ 18 mois, cela implique que plusieurs directions de recherche actuelles pourraient effectivement porter leurs fruits, et il est bien placé pour savoir ce qui se passe dans ses laboratoires…

L’ article décrit avec beaucoup de clarvoyance et d’ équilibre les impacts potentiels de l’ appartition d’ une telle intelligence artificielle généraliste sur la société et sa transformation endéans les 5 à 10 ans après l’ apparition de l’ AGI. Loin des rêveries transhumanistes et de la singularité exponentielle quasi-instantanée chère à Ray Kurzweil, l’ analyse de Dario Amodei prend sobrement en compte les goulets d’ étranglement du monde physiques et les délais de transformation inhérents à chacun de ces secteurs.

De même, il écarte le scénario de l’immobilisme, selon lequel l’intelligence est paralysée par la réglementation et rien ne se passe. Au lieu de cela, il choisit une voie médiane : une intelligence d’abord limitée par toutes sortes de murs, qu’ elle s’ efforce d’ escalader et de surmonter.

Que pouvons-nous donc attendre dans les 5 à 10 ans après l’ an zéro de l’ AGI, que ce dernier soit en 2026 ou quelques années plus tard ?

1. Biologie, neurosciences et santé

L’ un des principaux obstacles à l’ accélération des découvertes biologiques est le temps nécessaire pour les expérimentations sur des cellules, des animaux ou des humains, qui peuvent durer des années. De plus, même lorsque des données sont disponibles, elles sont souvent incomplètes ou entâchées d’ incertitude, compliquant l’ identification précise d’ effets biologiques spécifiques. Ces défis sont aggravés par la complexité des systèmes biologiques, où il est difficile d’ isoler et d’ intervenir de manière prédictive.

L’ auteur souligne qu’ il veut utiliser l’ IA non pas comme un outil d’analyse de données, mais comme un chercheur à part entière qui améliore tous les aspects du travail d’ un biologiste, de la définition à l’ exécution d’ expériences dans le monde réel. Il souligne que la plupart des progrès en biologie proviennent d’ un petit nombre de percées majeures telles que CRISPR pour les manipulations génétiques ou les vaccins à ARN messager, et qu’il y a en moyenne une de ces découvertes majeures par an.

L’ IA pourrait multiplier par dix le rythme de ces découvertes, permettant de réaliser en 5 à 10 ans les progrès que les humains auraient faits en 50 à 100 ans. Des percées comme AlphaFold, qui a révolutionné la compréhension des structures protéiques, montrent d ores et déjà le potentiel de l’ intelligence artificielle pour transformer la biologie.

Cela pourrait conduire à l’ élimination des maladies infectieuses, la prévention de la plupart des cancers, la guérison des maladies génétiques et même la prévention d’ Alzheimer. Il ne considère pas les essais cliniques comme un obstacle. Les essais cliniques sont longs parce que nos médicaments sont mauvais et qu’ ils ne donnent généralement pas d’ indications claires sur leur efficacité. Cela changera si l’ IA ne produit que les médicaments les plus efficaces, avec des techniques de mesure améliorées et des critères d’ évaluation plus précis.

Dario Amodei voit un potentiel analogue dans le domaine des neurosciences, avec l’ élimination de la plupart des maladies mentales comme la schizophrénie, le stress post-traumatique ou l’ addiction à travers une combinaison de développements de nouveaux médicaments et de thérapies comportementales. La possibilité de traiter des maladies mentales ayant des causes neuro-anatomiques comme la psychopathie semble possible mais moins probable.

De tels développements -entraînant une augmentation significative de la durée de vie en bonne santé- auraient un impact positif majeur sur la sécurité sociale et son financement. Il est cependant probable que d’ autres défis apparaîtraient alors comme celui de modifier en profondeur nos infrastructures sociales, y compris les mécanismes de départ à la retraite, ainsi que d’ offrir l’ accès le plus large possible à ces technologies.

2. Aspects socio-économiques et politiques

L’ accès aux nouvelles technologies, notamment en matière de santé, ne va pas de soi. La disparité des conditions de vie entre les pays développés et les pays en développement, où le PIB par habitant en Afrique subsaharienne est d’environ 2 000$, contre 75 000$ aux États-Unis, est alarmante. Si l’ IA améliore uniquement la qualité de vie dans les pays riches, cela constituerait un échec moral majeur. L’ idéal serait que l’ IA aide également le monde en développement à rattraper les pays riches.

Cependant, Dario Amodei est moins confiant dans la capacité de l’ IA à résoudre les problèmes d’ inégalité économique, car l’économie dépend largement de facteurs humains et de la complexité intrinsèque des systèmes économiques. La corruption, omniprésente dans certains pays en développement, complique encore la tâche, mais il reste optimiste quant au potentiel de l’ IA pour surmonter ces défis.

L’ IA pourrait aussi contribuer à la sécurité alimentaire et à la lutte contre le changement climatique, des enjeux particulièrement pressants pour les pays en développement. Les technologies agricoles et les innovations pour atténuer les effets du changement climatique, comme l’ énergie propre ou l’ élimination du carbone atmosphérique, devraient aussi bénéficier des avancées en IA.

Sur le plan politique, Dario Amodei examine la question de savoir si l’ IA favorisera la démocratie et la paix, ou si elle pourrait au contraire renforcer l’ autoritarisme. Même si l’ IA réduit la maladie, la pauvreté et les inégalités, il reste la menace des conflits humains et de l’ autoritarisme. L’ auteur souligne que l’ IA pourrait tout aussi bien servir les « bons » que les « mauvais » acteurs, en particulier en matière de propagande et de surveillance, deux outils majeurs des régimes autoritaires.

Au niveau interne, l’ auteur pense que si les démocraties dominent l’ IA sur la scène mondiale, cela pourrait favoriser l’ exercice démocratique. L’ IA pourrait contrer la propagande autoritaire en offrant un accès libre à l’ information et des outils pour affaiblir les régimes répressifs, tout en améliorant la qualité de vie des citoyens, ce qui, historiquement, a tendance à encourager la démocratie. En outre, l’ IA pourrait aider à renforcer les institutions démocratiques en rendant les systèmes judiciaires plus impartiaux et en réduisant les biais humains dans les décisions juridiques. Elle pourrait également améliorer l’ accès aux services publics, renforcer la capacité des États à répondre aux besoins de leurs citoyens et réduire le cynisme à l’ égard du gouvernement. L’ idée est que l’ IA pourrait jouer un rôle central pour améliorer la transparence, l’ impartialité et l’ efficacité des systèmes démocratiques.

3. Travail et valeurs

Dans un monde où l’ IA se révèle capable de faire tant de choses, quelle valeur encore accorder à l’ éducation, à l’ effort, au travail et à la rémunération de ce dernier ?

Dario Amodei fait deux constats : le premier est que notre société est organisée de manière à traiter les déséquilibres macroéconomiques de manière progressive et décentralisée. C’est un point que j’ avais également fait dans mon article sur les risques structurels de l’ IA accessible ici. Cela ne constitue pas une garantie absolue de succès mais nous disposons à tout le moins d’ institutions représentatives et en principle capables de traiter ce genre de questions si les bouleversements ne sont pas trop rapides.

Le second est que ce n’ est pas parce qu’ une IA peut faire votre travail mieux que vous que votre travail perd sa valeur ou sa signification. Ce n’ est pas parce que vous ne courrez jamais aussi vote qu’ Usain Bolt que vous abandonnez le jogging. L’ immense majorité des gens ne sont exceptionnels en aucun domaine et cela ne semble pas les gêner outre mesure ni les empêcher de vivre ni de gagner leur vie. Par ailleurs, beaucoup de gens passent une partie importante de leur vie à effectuer des activités non-productives comme jouer à des jeux vidéos…Ce que les gens recherchent avant tout, c’est un sens de l’ accomplissement.

Et il suffit que certaines tâches restent comparativement plus difficiles pour des IA pour que les humains conservent une vraie valeur ajoutée. L’ interaction avec le monde physique restera probablement un de ces domaines, au moins dans un premier temps.

Sur le plus long terme, si des IA devaient devenir supérieures aux humains en tous points, il faudrait alors engager une discussion plus large sur notre modèle socio-économique, mais les structures sont en place pour ce faire, d’ autant plus que ces transitions devraient être progressives. La forme définitive que prendrait notre société est difficile à estimer aujourd’ hui. Mais une chose à la fois…

4. Conclusion

Ma réserve principale quant à ce texte remarquable est qu’ il ne aborde pas deux autres domaines où l’ IA peut jouer un rôle transformationnel : l’ éducation et la recherche scientifique non liée aux sciences du vivant. Quoi qu’ il en soi, l’ ajout de ces deux élements supplémentaire ne ferait que renforcer l’ impression d’ensemble qui se dégage du texte…

Je ne peux qu’ en appeler à tout le monde : prenez cela au sérieux ! Si les scénarios décrits ci-dessus ne sont pas certains, ils sont plausibles et ce qu’écrit Dario Amodei n’ est pas insignifiant, ni sans intérêt.

Nous devons en parler maintenant et réfléchir à ce à quoi notre monde pourrait ressembler dans cinq ou dix ans. Car l’ intelligence artificielle pourrait bien bouleverser nos vies bien plus vite que prévu, et nous nous trouvons ici en face d’ une transformation potentiellement plus profonde que celle que nous avons connue avec les ordinateurs ou Internet.

5. Notes et références

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